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EN BREF
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Alors que les prix du pellet affichent une stabilité apparente depuis plusieurs mois, les analystes s’inquiètent d’une pénurie croissante qui pourrait bientôt affecter les tarifs, surtout à l’approche de l’hiver. Les conditions du marché sont en train de changer, incitant les consommateurs à se demander s’il est judicieux de constituer un stock de pellets avant une éventuelle hausse de prix.
La situation du marché des pellets en Belgique est préoccupante. Alors que les prix du pellet sont restés stables ces derniers mois, une pénurie croissante pourrait entraîner une augmentation imminente des tarifs. Les experts mettent en garde contre un risque de hausse qui pourrait se faire sentir à l’approche de l’hiver, incitant ainsi les consommateurs à envisager un stock anticipé. Cet article examine de plus près la dynamique actuelle du marché et les raisons justifiant une telle anticipation.
Une stabilité trompeuse sur le marché du pellet
Actuellement, le coût d’un sac de 15 kilos de pellets varie entre 5,43 et 5,73 euros, selon les chiffres de l’ASBL Valbiom. Après la crise énergétique, le marché avait semblé retrouver son équilibre. Cependant, un nouveau déséquilibre se profile à l’horizon, les fournisseurs notant une disponibilité réduite des produits. David Descamps, CEO de Descamps Energy, met en exergue le fait que les « grosses usines sont à stock zéro », alertant ainsi sur un risque accru d’augmentation des tarifs à court terme.
Une pénurie de matières premières en toile de fond
La première cause de cette pénurie est la disponibilité du bois, matière première essentielle à la fabrication des pellets. Les nouvelles régulations sur la déforestation, notamment en Allemagne, compliquent les coupes et ont des répercussions sur l’ensemble du secteur. En outre, la ralentissement dû à la récession mondiale affecte l’activité du sciage, indispensable à la production de granulés. Moins de bois transformé signifie ainsi moins de résidus disponibles pour produire les pellets.
Un marché européen tendu
La situation en Europe ne fait qu’accentuer ce déséquilibre. L’Italie, étant le principal consommateur de pellets sur le continent, fait face à des complications dans ses approvisionnements en raison des droits de douane imposés par les États-Unis sur les importations en provenance du Brésil. De ce fait, les importateurs italiens cherchent maintenant de l’aide auprès de producteurs autrichiens et allemands, ce qui augmente la pression sur ces derniers. Par ailleurs, la Pologne, autrefois un exportateur, se trouve progressivement à devoir importer.
Faut-il acheter sans attendre ?
Au vu de ces tensions sur le marché, les consommateurs sont conseillés de prendre les devants et d’acheter leur stock de pellets dès maintenant. Malgré cela, le risque d’une envolée des prix semble maîtrisé. Selon David Descamps, si l’hiver reste semblable à celui de l’année dernière, le tarif moyen pourrait même ne pas subir de variations importantes. Cependant, il est à noter qu’il pourrait y avoir des ruptures temporaires de stock en raison de la demande croissante.
Pour ceux qui cherchent à anticiper l’hiver tout en réalisant des économies, plusieurs promotions sont actuellement disponibles sur le marché. Par exemple, Leclerc propose une réduction sur les sacs de pellets, une bonne occasion à saisir avant une éventuelle hausse de prix.
En somme, la situation actuelle incite à la prudence. Suivre l’évolution des prix est essentiel, et il peut s’avérer judicieux d’acquérir des matières premières avant que les tarifs ne deviennent prohibitifs.
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